Maison des Associations - 12 rue Colbert - Lorient
Les conférences 2017-2018
Samedi 17 février 2018 - 14h30
Lorient, port de contrebande au XVIIIe siècle
par
Michel Perrin
Historien spécialiste de la Marine
Michel Perrin nous exposera la manière dont s'est effectué le trafic illicite de diverses marchandises (tabac, denrées coloniales, toiles indiennes ) durant la période d'activité de la seconde Compagnie des Indes (compagnie de Law, 1719-1769) puis après la création du port franc de Lorient (1784). Les informations sur ces deux thèmes sont issues des documents conservés au Service historique la Défense, Département Marine, à Lorient, et des archives départementales (Amirauté de Vannes et Traites). Il s'agit essentiellement de procès verbaux sanctionnant les délits commis par les équipages au retour de l'Inde et de compte rendus d'audience des Traites, administration en charge de la perception des droits de douane et de l'audition des contrevenants incarcérés après arrestation.
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Une conférence bien suivie par un public nombreux et attentif |
Lorient, Ville portuaire
Une nouvelle histoire, des orignines à nos jours
par
Gérard Le Bouëdec et Christophe Cérino
qui dédicaceront leur ouvrage
Présentation Format pdf |
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Voir aussi Presses Universitaires de Rennes |
Mercredi 21 mars 2018 - 18h30 - UBS Lorient - Rue jean Zay - Amphi Massiac
Nouvelles gravures néolithiques dans la tombe à couloir de Cruguellic(Ploemeur, Morbihan) |
par
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Un nouveau Corpus des signes gravés néolithiques de Bretagne est entrepris depuis 2016 par le Laboratoire de recherche en archéologie et architecture de l’Université de Nantes. |
Une soixantaine de personnes a assisté à la conférence de Serge Cassen - Le cachalot, une découverte pour nombre d'entre elles ... |
Le Celtisme en Bretagne
par
Jo Rio
La recherche des origines a mobilisé, au cours des siècles, chroniqueurs, historiens et littérateurs. « Ancêtres » troyens jusqu’au 16e siècle, au 18e et 19e gaulois, puis celtes aux 19e et 20e, ces garants d’une origine prestigieuse ont été célébrés, pendant plus d’un millénaire, par l’historiographie bretonne. Le 18e siècle les promut dans l’érudition et l’enthousiasme, attribuant à la Bretagne une « celticité » indéniable : langue spécifique témoignant d’un peuple originel, continuité historique et anthropologique allant jusqu’à revendiquer l’héritage de rituels druidiques et la mise en place des dolmens ! M. Rio Joseph, Maître de Conférences à l’UBS de Lorient (ER)
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Mythes fondateurs de la Bretagne - SAHPL - Bulletin n°30 - 2001-2002 Druides et druidisme - SAHPL - Bulletin n°37- 2008-2009 |
Le bagne de Lorient sous le Premier Empire
par
Joël Bruche
Le bagne de Lorient était un des éléments des bagnes de la Marine en activité sur les côtes françaises pendant plus d’un siècle, de 1748, année de la suppression des galères, jusqu’à 1873, fermeture du bagne de Toulon. Ouvert en 1796 et fermé en 1830, Lorient renfermait un effectif moyen de 1 500 forçats sous le Premier Empire, avec une pointe à 1734 en 1813, ce qui le plaçait à cette époque au troisième rang en matière d’effectifs, après Toulon et Brest ; outre l’incarcération de détenus de droit commun, Lorient avait la particularité d’accueillir les condamnés militaires, soldats et marins. Peu évoqué dans la littérature le bagne de Lorient n’en est pas moins digne d’intérêt, notamment durant la période du Premier Empire, durant laquelle il a incorporé près de trois mille forçats entre 1805 et 1815, population dont l’analyse a été l’objet de notre étude, qui comprend essentiellement trois parties. Après un rappel de la vie quotidienne du forçat lorientais à cette époque, largement identique à celle des autres bagnes, un historique du bagne de Lorient sera suivi du portrait type de celui-ci, de ses origines jusqu’à son départ. |
Cité Allende - 12 rue Colbert - Lorient |
Les conférences précédentes
Samedi 13 janvier 2018 - 14h30
Les Vikings en Bretagne
État et perspectives de la recherche
par
Michaël Bonno
Étudiant en Master 2 à l'UBS de Lorient
L'écriture du phénomène viking en France est confrontée à la discrétion des sources écrites et à un manque de témoignages archéologiques. Pourtant, les échanges existant entre les civilisations nordiques et l'Europe du Haut Moyen Âge entre le IXe et le XIe siècles ont laissé de nombreuses traces, notamment dans les pays d'outre-Manche. Cette conférence consistera donc à mettre en lumière le potentiel historique et archéologique que représente un tel sujet en Bretagne. Cette région devient à cette époque une zone fréquemment visitée par les hommes du Nord, mais les relations qu'elle entretient avec ces derniers aboutissent à un dénouement peu connu du grand public. En effet, l'historiographie bretonne s'efforce de rayer cet épisode désastreux de son évènementiel. Ainsi, enlisé dans une mythification populaire et un désintérêt universitaire, le phénomène viking doit se contenter d’exister à travers une représentation devenue allégorique. Photo prise lors de l'intervention de M. Gilbert-Robert Delahaye, Président de la Société des Amis du Musée des Antiquités Nationales sous le regard attentif de sa voisine, |
(Cette première conférence de 2018 sera suivie d'un pot de nouvel an)
Samedi 9 décembre 2017 - 14h30
L'apiculture en Bretagne à l'époque moderne
par
Mathilde Maricourt
Doctorante CERHIO
Au XVIIIe siècle, le miel de Bretagne est une marchandise d'exportation. Il est fréquemment enregistré comme objet de commerce dans les ports des amirautés bretonnes, notamment dans le fret de retour de navires hollandais. Justement, c’est à la Bourse d’Amsterdam que l’on cote le prix de ce miel pour toute l’Europe. Il existe ainsi un marché du miel, avec des circuits de redistribution en plus des consommations locales. C’est sous l’appellation « miel de Bretagne » qu’est commercialisé ce produit, d’ailleurs c’est comme cela qu’on le retrouve dans les ouvrages imprimés (Dictionnaire Savary, Encyclopédie, etc.). Il s’agit d’un miel de sarrasin, très sombre et fort en goût, d’ailleurs si en Bretagne, sa consommation est extrêmement répandue, il est reste assez mal perçu dans une partie de la France. On lui préfère des miels doux, comme les miels de lavande, de bruyère ou encore de romarin. Pourtant les pains d’épiciers de la région de Reims, en sont très friands, puisqu’ils utilisent uniquement « le miel de Bretagne » pour confectionner leurs gâteaux. |
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