Prochain rendez-vous: Samedi 7 mai - 14H30 - Salle Audio - 12 rue Colbert - Lorient
La pierre dressée, rupture et continuité.
Un exemple atypique en Forêt de Coëby à Trédion
(Philippe Gouézin, Doctorant Université de Rennes 1, UMR 6566)
L’étude des pierres dressées reste le parent pauvre de la recherche archéologique dans l’ouest de la France. Outre les inventaires réalisés, peu de fouilles ont été menées sur ces dispositifs. L’extraction de blocs ou dalles a nécessité une action humaine parfois d’envergure. Du simple opportunisme à l’extraction programmée, l’ingénierie mise en œuvre dans les différents projets architecturaux s’affirme par une variabilité impressionnante de dispositifs architecturaux. L’historiographie de la lecture architecturale est complexe et rend compte d’une multitude de constructions identitaires, de destructions, de remaniements, de remplois avec la combinaison de formes géométriques mises en œuvre. Ces « pierres dressées » ont été érigées au moins dès le Vème millénaire avant J.C. jusqu'à l'Age du Fer et leur signification ou utilité n'a probablement pas eu les mêmes intentions.
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